Xavier Seignot

Un regard tranchant, une plume libre

Courts-métrages

Ces trois courts-métrages ont été réalisés dans le cadre d’ateliers audiovisuels menés avec des collégiens des Yvelines (78) : Louis Pergaud à Maurepas ; Georges Pompidou à Orgerus ; Hélène Boucher à Voisins-le-Bretonneux.

L’objectif n’était pas seulement de faire un film ; mais de faire comprendre le cinéma en le vivant : écrire, cadrer, diriger, tourner, jouer. Ces projets sont devenus des expériences de création collective, où chaque élève a pu découvrir sa propre voix.

L’internat

Collège Louis Pergaud (Maurepas) — 2016

Thème : faire partie d’un groupe. Dans les couloirs, les soirées d’étude, les chambres à partager, se joue autre chose qu’un simple quotidien : le désir d’appartenir à un groupe. Rituels, loyautés, jalousies, l’internat devient un microcosme où l’on apprend à choisir sa place.

« Je pose souvent une règle simple : un plan = une idée. Les élèves ont vite compris que tenir un silence, c’est déjà jouer. La cohésion s’est construite à travers le tournage lui-même. »

Je vis la nuit

Collège Hélène Boucher (Voisins-le-Bretonneux) — 2017

Thème : se reconstruire après la perte. Errances nocturnes ; voix intérieure ; petits gestes qui recollent ; le film suit un personnage qui avance dans le silence, entre ombre et lumière, apprenant à revivre.

« Je voulais que la nuit évoque une renaissance ; non pas une obscurité menaçante mais un espace intérieur, un moment suspendu où le personnage reprend contact avec lui-même. »

Game Over

Collège Georges Pompidou (Orgerus) — 2018

Thème : héros, vraiment ? Quand les codes du jeu vidéo débordent sur le réel, il faut apprendre que le courage n’a pas de “mode facile”. On perd, on recommence, et parfois la vraie victoire n’est pas celle qu’on croyait.

« Les élèves voulaient des plans dynamiques, des défis, des respawns. On a gardé l’énergie arcade, mais en la ramenant vers l’humain : pourquoi on joue, et qu’est-ce qu’on gagne pour de vrai ? »

FAQ

Les élèves ont-ils tout écrit eux-mêmes ?

Oui, chaque scénario part d’une idée de groupe. Ensuite, je les aide à structurer la narration, équilibrer les scènes et penser au rythme visuel.

Combien de temps durait le tournage ?

Environ une semaine de tournage par projet, étalée sur plusieurs semaines d’ateliers. Chaque court-métrage dure entre 5 et 10 minutes.

Pourquoi ces thèmes ?

Parce qu’ils leur ressemblent : appartenance, reconstruction, courage. Ce sont les émotions qu’ils vivent, traduites en histoires.

Fera-tu d’autres courts-métrages ?

Ce n’est pas au programme pour l’instant, mais je ne suis pas contre toute proposition ou idée qu’on me soumettrait.